L’Algérie a annoncé, par la voix de son ministre des affaires étrangères que les excuses de la France, pour ses crimes durant la guerre, n’étaient plus une priorité. Mourad Medelci a indiqué que l’idéal est de « laisser » le temps agir.
Lors d’une conférence de presse qui a suivie son intervention devant la commission des affaires extérieures du parlement français, autour des excuses pour les crimes commis durant l’ère coloniale, M. Medelci a déclaré « il faut garder la porte ouverte à nos deux sociétés et à l’intelligence de nos deux peuples qui sont capables de suivre le bon chemin ».
Il a ajouté « donc laissons le temps agir… espérant que cette question trouvera une réponse un jour », affirmant qu’il fallait laisser la porte ouverte à l’espoir ». Il a réaffirmé la nécessité de « régler cette situation qui a fait que notre avenir reste toujours attaché au passé ».
Pour sa part, le secrétaire Général de l’Organisation des Moudjahiddines s’est dit « étonné » des déclarations de Medelci. Said Abadou a affirmé que « l’organisation allait tenir une réunion à la fin de la semaine et qu’elle annoncera sa position officielle vis-à-vis de ces déclarations si elles venaient à se confirmer ».
EL KHABAR